Supplement to 3.1.3: Données sur les précipitations provenant des satellites

Les données de précipitations dérivées par satellite sont généralement une combinaison d’une ou plusieurs données de précipitations avec des estimations dérivées de l’imagerie satellitaire. La résolution temporelle et spatiale dépend de l’instrument utilisé pour leur production. À l’exception des satellites géostationnaires, la plupart des satellites assurent une couverture quasi globale selon un cycle répétitif. Par exemple, certains satellites peuvent échantillonner au moins une fois par cellule de grille de 100 km tous les seize jours (CloudSat). En fonction de l’orbite, ils auront un échantillonnage plus fréquent à certaines latitudes que d’autres. Nous ne considérons ici que les ensembles de données qui ont une couverture jusqu’à au moins 60 ̊N. Cependant, un seul satellite ne survole pas une région plus de deux fois par jour, et les écarts entre les survols peuvent manquer des événements de précipitations de courte durée. C’est pourquoi les ensembles de données fusionnées ou « hybrides » sur les précipitations sont utiles, car ils peuvent combiner les observations de plusieurs plates-formes satellitaires pour combler certaines lacunes. En général, des instruments passifs à micro-ondes ou à infrarouge sont utilisés pour estimer les précipitations. Des capteurs infrarouges estiment les températures au sommet des nuages, et un algorithme est utilisé pour relier la température mesurée à une estimation des précipitations. Les algorithmes basés sur les micro-ondes déduisent les précipitations de la diffusion et de l’émission des hydrométéores et des gouttelettes de nuages. Notez que l’émission ne peut pas être utilisée pour estimer les précipitations sur terre en raison de l’hétérogénéité de l’émissivité de la surface. Les événements de précipitations de faible intensité et de courte durée ont tendance à être sous-échantillonnés. Actuellement, il n’y a pas d’études qui évaluent ces ensembles de données sur le Nord canadien.